Publié dans Société

Modernisation des transports en commun - La démonétisation dans les bus connectés avance !

Publié le vendredi, 07 février 2025

Une phase pilote concluante. La démonétisation du paiement des frais de transport dans les bus connectés de la ligne 147 D semble être un succès. Opérationnelle depuis le mois d’octobre 2024, la carte électronique est de plus en plus utilisée par les passagers pour régler leur ticket de bus auprès de cette coopérative de transport urbain. « Les détenteurs de carte "e-pass" n’ont plus besoin de préparer de la monnaie pour payer leurs frais de bus. Ils peuvent voyager en sécurité, tout en bénéficiant de la modernisation des transports en commun. De plus, ils pourront faire des réclamations si jamais leurs cartes sont perdues », avance Andry Razafindraibe, responsable au sein de la start-up CPP (Carte Passe Partout) System, initiateur dudit projet. Le service dénommé « eTIK-BUS » étant accessible et facile à utiliser, notamment pour les abonnés d’Airtel Money, lesquels peuvent effectuer les transactions avec les taxis-be de la ligne 147 D. D’ailleurs, le partenariat entre Airtel Madagascar et le CPP System a permis de concrétiser ce projet ambitieux de modernisation et de digitalisation des transports en commun, du moins à Antananarivo.

 

Récompenses aux chauffeurs et receveurs méritants

Des chauffeurs et receveurs de la coopérative Tselatra récompensés. Ces transporteurs en commun ont su répondre à plusieurs critères, entre autres une bonne gestion des tickets de transport, le respect du cahier des charges et l’entretien des équipements installés dans les bus. A l’issue de cette première phase, six lauréats ont reçu des goodies Airtel Money ainsi qu’un MIFI avec connexion Internet, illustrant l’engagement de l’opérateur à promouvoir la connectivité et le mobile banking. « Nous sommes fiers d’accompagner cette transition vers une économie plus digitalisée. Cette initiative ne se limite pas à une innovation technologique. Elle contribue également à l’inclusion financière et à la simplification du quotidien des usagers et des professionnels du transport », souligne Heritiana Randrianarison, directeur général d’Airtel Money Madagascar. 

Notons que les deux partenaires dans ce projet de démonétisation dans les taxis-be partagent une ambition commune, qu’est d’accélérer la digitalisation du pays en rendant les transactions plus simples et accessibles. Leur partenariat vise à faciliter l’adoption du paiement électronique, développer des solutions technologiques durables au service d’un large public et démocratiser le « mobile money », tout cela afin de moderniser le secteur du transport et favoriser l’inclusion financière à Madagascar.

Recueillis par P.R.

 

 

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff